Venant de la poste, aprés avoir posté je ne sais quel colis,
m'en retournant tranquillement chez moi,
au détours d'un arbre surgit un petit Yorkshire
qui s'empala à hauteur de ma roue arrière,
ce qui fit faire un soubresaut à la voiture
aucun moyen de l'éviter,
malgré la petite vitesse à laquelle j'étais
le pauvre passa sous la roue
aussitot arrété, je constate l'horreur.
Ce petitoun, étendu, dans sa gueule, un filet de sang coulait
je le pris à bras et nous nous regardâmes
le sachant condamné, et le reposant à terre,
son dernier souffle me gagna,
et j'ai encore
cette odeur dans les narines bien des années aprés.
Petit toutou, pardon d'être passé là en même temps que toi
je t'ai oté la vie, et tu vois encore je te ressens,
et me rappelle la douleur immense de ta maitresse,
qui ne te tenait pas en laisse
qui n'a jamais su te reprendre.
Je roulais pas vite,
mais quand même
encore trop vite!
mais bon, faut pas t'en vouloir, ce n'est pas ta faute! tu ne pouvais pas l'éviter! c'est la faute de sa maîtresse qui ne savait pas le tenir correctement!
pauvre chien tout de même...