Va chercher du charbon, le poële va s'arrèter!
Me demandait maman en tricotant ou repassant.
Je prenais cette grande charbonnière
en zinc colorée, et descendais les escaliers
quatre à quatre, de peur de rencontrer
je ne sais qui, je ne sais quoi.
en raclant le sol de la cave , je la remplissais,
et aussi lourde et haute que moi,
je m'empressais de remonter, trébuchant tant et plus,
et cognant cet engin sur le marches.
Seul le poële chauffait ce grand appartement.
Autant dire que l'on passait son temps autour.
Dans nos chambres, point de chauffage,
le chauffage central n'existait pas encore.
Les pièces étaient froides et humides.
Et quand le grand froid arrivait,
la température tombait allègrement sous les -15 -17,
(on faisait du patin à glace sur la rue devant )
la buée givrait sur les carreaux,
et la mosaïque de glace sur les vitres,
me faisait rêvasser à toutes sortes
de motifs plus ou moins fantasques.
Que j'appréciais les couvertures
sous lesquelles je me glissais,
pour n'en sortir qu'au petit matin,
transit de froid .
Vite je courais auprés du poële à charbon
réchauffer mon petit être.
super jolie ton blog vraiment j'adore
bonne continuation